saint Ja... heu.... combien tu m'aimes ?

Mauvaise idée d'aller au ciné un jour férié... on est pas tout seul à avoir l'idée ! On était donc parti pour voir Saint Jacques... la Mecque mais il n'y avait plus de place donc direction :

Combien tu m'aimes ?



Première constatation, Monica Bellucci n'est pas humaine. Non mais sans déconner, une femme belle et talentueuse comme ça, ça sent le pacte avec le diable ! (Pour ceux qui connaissent je soupçonne une incarnation d'Andréalphus...).
Bon, sans tourner autour du pot, j'ai beaucoup aimé ce film. Seulement, ça ne sera pas le cas de tout le monde. On parle ici d'un film d'auteur français. Cette association de mot va déjà en faire fuir plus d'un ! Toutefois, si on n'est pas réfractaire au genre, on est rapidement séduit. Certain qualifie ce film de misogyne. Personnellement je trouve que c'est tout le contraire, c'est une ôde à la féminité et à ce que les femmes peuvent donner de plus beau : l'Amour. Bernard Campan nous joue un gagnant du loto qui, plutôt que d'acheter une voiture de sport, essaye de s'offrir ce qu'il lui manque dans sa vie, l'amour.
Evidemment Monica est sublime dans le rôle et nous prouve qu'on peut jouer un rôle très sexy et à fort caractère sensuel sans pour autant sacrifier le jeu d'acteur et le profondeur du rôle. Je terminerai sur une spéciale dédicace à Gérard Depardieu, vraiment marrant en mac amoureux !

Verdict : Vraiment touchant si on est pas allergique.