L'Exploit

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Le cuir a parlé. Après 80 minutes de souffrance, de combat et de sang, les fiers guerriers tricolores ont vaincu l'ogre Neo-Zélandais. Ce combat titanesque que certains présentairntt comme perdu a été finalement remporté par ceux qui ont mis le plus d'ardeur dans l'action.

Pas question de plier, pas question de baisser les yeux devant les favoris incontestés (et incontestables ?) de la compétition. Mais lorsque les guerriers Maoris entonnent leur hymne de bataille, les français choisissent de les défier. La match commence ici, avant le coup de sifflet. Devant le fracas du Haka, les bleus affrontent leurs adversaires au plus près, visage contre visage, plus près qu'aucune équipe n'a jamais osée se placer. Le ton est donné, nous n'aurons pas peur.

Le match en lui même n'a pas déçu. Les bleus s'extirpent d'un début de match laborieux et, comme portés par le souffle divin, renversent une situation problématique. Les contacts sont rudes, les progressions laborieuses mais les bleus tiennent. D'abord en défense puis en attaque. S'enfonçant toujours plus loin en territoire ennemi, frappant sans relâche les lignes adverses pour finalement atteindre la terre promise. Un premier essai. L'invulnérabilité est rompu. Les Blacks peuvent être vaincus. Ils doivent être vaincus.

La suite se passe de commentaire. Les français ont réussi l'impensable, renvoyer chez eux les puissants Néo-Zélandais considérés comme les champions bien avant le début de la compétition.

Merci messieurs de nous faire rêver. Merci de sacrifier à la beauté du sport, de donner vos corps pour porter ce ballon ovale vers un paradis sportif qui portera toujours plus haut les couleurs de notre beau pays.

Vive le Rugby, Vive les Bleus, En avant le France.